Poudre de pigments colorés pulvérisés, agglomérés et façonnés en bâtonnet.
Avec ses 1 600 nuances environ, le pastel au velouté sensuel, précieux et lumineux permet de traduire tous les dégradés et toutes les nuances ainsi que le rendu très fidèle des textures.
Dès le XVIIe siècle, cette technique se révèle comme l’une des plus appropriées au portrait et, au XVIIIe siècle, elle acquiert ses lettres de noblesse.
Le pastel est frotté sur un support de papier ou de carton souvent teinté (gris-bleu, gris-beige, chamois, etc.) et plus ou moins grenu pour accrocher la poudre aux fibres.
Il peut aussi être utilisé sur parchemin ou sur toile.
Afin d’éviter la perte de la matière, on projette par pulvérisation un fixatif sur toute la surface du dessin avant de placer par protection l’œuvre sous verre en prenant bien soin de laisser un espace entre le pastel et le verre.
II existe le pastel sec, poudreux, ou gras à l’huile et qui peut se mélanger à de la peinture à l’huile.
Du reste, actuellement, les pigments de pastel sont les mêmes que ceux utilisés pour la peinture à l’huile.
Les traits de pastel tendre s’estompent sur le papier avec les doigts ou bien à l’aide d’une petite éponge ou d’un mouchoir en papier.
Afin d’obtenir de larges aplats, on peut également utiliser toute la largeur du bâtonnet.