Ecrivain, Diplomate, Journaliste et Homme politique.
Naissance le 9 mars 1749 à Le Bignon
Décès le 2 avril 1791 à Paris
Nationalité Française.
Il étudie à la faculté de droit de l’université d’Aix-en-Provence où il fréquente, notamment Jean-Étienne-Marie Portalis, futur rédacteur du Code civil.
En 1768, il est incorporé à un régiment, mais contracte des dettes, ce qui provoque de nouveau la colère de son père.
Il gagne une réputation de libertinage.
En 1774, son père demande son emprisonnement au château d’If, au large de Marseille, pour « le remettre dans le droit chemin », emprisonnement qui durera près d’un an.
Pour le soustraire à ses créanciers, son père le fait plusieurs fois enfermer au donjon de Vincennes, et finalement exiler en 1775 au château de Joux, en Franche-Comté.
Mirabeau est également emprisonné au donjon de Vincennes de 1777 à 1780. Il y rencontre Sade, qui y est enfermé à la même époque. Il y écrit beaucoup : des lettres, notamment à Sophie de Monnier, publiées en 1792 sous le titre de Lettres à Sophie, chef-d’œuvre de la littérature passionnée, ainsi qu’un virulent libelle contre l’arbitraire de la justice de son temps, Des Lettres de cachet et des prisons d’État, mais aussi une œuvre érotique particulièrement crue. Des Lettres de cachet et des prisons d’État sera publiée en 1782.
Libéré le 13 décembre 1780, il reste sous la tutelle vigilante de son père.
Mirabeau se présente en Provence aux élections des États généraux de 1789.
Rejeté par la noblesse, cet aristocrate déclassé publie un discours véhément adressé aux nobles provençaux. Il est alors élu par le tiers état, à Aix et à Marseille, le 6 avril 1789.
Le 9 juillet 1789, il rédige une adresse au roi pour lui demander de retirer les troupes étrangères massées autour de Paris. Il participe également à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (dont il écrit le Préambule avec Mounier), ce qui le popularise auprès du peuple.
La dégradation de la monarchie détermine son revirement politique. Il devient le plus solide appui de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en étant notamment le conseiller privé de Louis XVI, fonction secrète pour laquelle il se fait rémunérer en livres d’or par heure.
Après sa mort, quand on retrouvera des traces de sa correspondance avec la famille royale, Mirabeau sera haï par le peuple de Paris et, chose rare, dé-panthéonisé.
Venez découvrir l’un de ses ouvrages, disponible dans notre catalogue :
« Le Rideau levé »
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